Espace temps: Le point de janus
Sky world news / D’apres un physicien britannique , le temps s’écoulerait dans deux directions distinctes Depuis que nous sommes nés, on apprend et on comprend que le temps ne s’écoule que dans une seule direction, vers l’avant, vers la destruction ou vers la mort.
Mais la théorie de ce scientifique britannique remettre en question tout notre conception du Temps et de l’Univers.
Et si notre conception du Big Bang, de l’Univers et de la Vie était erronée ? Et si le temps ne s’écoule pas que dans une seule direction mais dans deux directions opposées, nous offrant un avenir plus prometteur ? Ce sont là, les questions que suscitent les recherches de Julian Barbour, un professeur à la retraite qui a enseigné la physique à l’Université d’Oxford et qui chamboule nos conceptions les plus fondamentales de l’Univers.
Selon Julian Barbour, cette image de Janus illustre parfaitement sa théorie sur l’Univers. Pour suivre le raisonnement de ce scientifique, nous devons comprendre deux notions : l’entropie et la deuxième loi de la thermodynamique.
Que sont ces notions ? L’entropie est, en physique, la mesure du désordre. Prenons l’exemple d’un verre.
Cet objet a de nombreuses possibilités de se briser et lorsqu’il se brise, il n’y a aucun moyen de pouvoir le remettre dans son état antérieur.
Ainsi, sa destruction est un processus irréversible, c’est l’entropie.
La deuxième loi de la thermodynamique renforce quant à elle l’idée que l’entropie ne peut qu’augmenter et ne jamais diminuer. En d’autres termes, un système se dirige toujours vers sa destruction et jamais l’inverse.
C’est pourquoi plus vous laissez un verre sur la table et plus il y aura de risques que ce verre soit détruit, à cause d’un faux pas, d’une maladresse ou autre.
Les mêmes concepts s’appliqueraient aussi à notre Univers, affirment plusieurs scientifiques.
Ces derniers croient effectivement que l’entropie de l’Univers augmentera incessamment au fil du temps pour ensuite atteindre son état d’entropie maximum au point où un jour, on atteindrait « la mort thermique » ou le « grand gel ». Mais c’est justement la théorie que conteste Barbour.
Une chose est sûre, notre vie est plus courte que celle de l’Univers En effet, ce scientifique affirme que la flèche du temps n’avance pas inéluctablement vers la destruction.
Barbour soutient ainsi que l’Univers est non seulement de plus en plus complexe et structuré mais qu’en plus, ses frontières sont illimitées. Selon lui, l’Univers devient de plus en plus varié et dynamique et la chaleur et l’énergie continueront toujours de croître dans toutes les directions du temps et de l’espace.